Skip to main content
All Posts By

Adrian Glauser

Les maîtres de notre tradition

By De Nous
Les Maitres de notre Tradition
11. septembre 2023

Bouddha Shakyamuni

Maîtrise ton esprit, ou c'est lui qui te maîtrisera. - Bouddha
Les Maitres de notre Tradition
16. septembre 2023

Bodhidharma

Le zen est une transmission spéciale en dehors des textes indépendante du mot et de la lettre, montrant directement le coeur de l'être: saisir sa propre nature et devenir Bouddha.…
Les Maitres de notre Tradition
16. septembre 2023

Dogen

Comprendre le zen, c'est se comprendre soi-même. Se comprendre soi-même, c'est s'oublier. S'oublier, c'est ne faire qu'un avec les dix mille choses. - Dogen
Les Maitres de notre Tradition
16. septembre 2023

Kodo Sawaki

En résumé, dans le zen, c'est de toi qu'il s'agit - de ta vie, de ta réalité. Il ne s'agit pas de la vie de Bouddha Gautama, ni de celle…
Les Maitres de notre Tradition
16. septembre 2023

Mokudo Taisen Deshimaru

Dans notre monde perturbé, pratiquer zazen signifie revenir à la véritable dimension de l'être humain et retrouver l'équilibre fondamental de son existence. - Mokudo Taisen Deshimaru
Les Maitres de notre Tradition
16. septembre 2023

Meiho Missen Michel Bovay

L’expérience en zazen de cet esprit originel de Bouddha existant éternellement est bien plus importante que de réfléchir à notre vie quotidienne. Car c’est notre état intérieur, notre liberté intérieure,…
Les Maitres de notre Tradition
10. octobre 2023

Gu’en Yuko Okamoto

Selbst wenn der Wind aufhört, fallen die Blumen einzeln ab. In der tiefen Ruhe und Stille des Berges singt ein Vogel. - Kodo Sawaki (Kalligrafie in Teishoji und Muijoji)

Bouddha Shakyamuni

By Les Maitres de notre Tradition

Mon enseignement repose sur deux points. Premièrement: ne jamais rien affirmer qu'on n'ait expérimenté soi-même. Deuxièmement: ne jamais rien dire qui ne soit utile aux autres.

Bouddha

Bouddha venait d’une noble et riche famille indienne et portait le nom de Siddharta, ce qui signifie « exaucement de tous les vœux ». Bouleversé par les souffrances des êtres vivants, il arriva à la conclusion que les plaisirs superficiels  ne peuvent apporter aucun bonheur véritable à l’être humain, et il quitta sa famille à l’âge de vingt-neuf ans pour se mettre en quête de la Voie. Après six années de recherche et d’ascèse, à bout de forces, il comprit qu’il était impossible à l’être humain de se libérer de la souffrance à travers de telles pratiques. Alors il s’assit sous l’arbre de la Bodhi dans la position du lotus avec la ferme résolution de ne plus se relever avant d’avoir résolu entièrement le problème fondamental de la vie. Sans bouger, dans un profond silence intérieur, il réalisa l’éveil. Sans rechercher quoi que ce soit ni fuir quoi que ce soit, sans créer de séparation, il vit les choses telles qu’elles sont, c’est-à-dire dans la réalité illimitée de l’être, et devint ainsi Bouddha, l’Éveillé.

L’enseignement de Bouddha prend sa source dans l’expérience vécue de ce dernier. A l’époque de Shakyamuni coexistaient de nombreux systèmes philosophiques et religions qui provoquaient oppositions et vives discussions. Chacun d’eux possédait sa propre doctrine de la vérité absolue et affirmait que les autres enseignements étaient erronés. Bouddha tenait de tels débats pour creux et se distanciait de toute forme de discussion métaphysique. Ces questions ne lui semblaient pas être le coeur d’une recherche authentique de sagesse, car elles mettaient une distance entre l’être humain et la voie qui le libère de la souffrance. Ses arguments reposaient sur deux points : ne rien affirmer qui ne soit pas certain ; ne rien affirmer qui ne soit pas utile aux êtres humains. On peut comparer Bouddha à un médecin qui propose une cure à la nature humaine malade. Il n’avait pas dans l’idée de créer une nouvelle religion, mais d’aider l’être humain à comprendre l’origine de sa souffrance et à s’en libérer.